Interventions de Bernard Perron

du 21 au 24 janvier 2019 tous les jours de 9h30 à 12h30

à la Maison de l’Image, Strasbourg

Ces interventions prennent place dans le cadre d’un cours co-animé avec Estelle Dalleu sur l’analyse vidéoludique

Le cas du jeu vidéo  

Mode d’apparition très singulier de l’image en mouvement, le jeu vidéo a ses spécificités esthétiques et techniques, mais il partage aussi avec d’autres types d’images des questions théoriques importantes. Ce séminaire à deux voix, animé par une spécialiste locale et l’un des pionniers de la recherche sur les jeux vidéo, en donnera la mesure. D’autant que les deux chercheurs viennent des études cinématographiques. Bernard Perron s’intéressera particulièrement dans son séminaire à la question des émotions et de l’image vidéoludique.  

Bio-bibliographie

« Mon approche a toujours été “ascendante”. Que ce soit un film, un jeu vidéo, une bande dessinée ou un roman, c’est d’abord l’œuvre qui nourrit ma réflexion. Formaliste et cognitiviste beaucoup plus qu’herméneute, plus intéressé par la réception que par la production, je m’efforce de comprendre comment l’œuvre est comprise et comment l’émotion est ressentie. Cela explique mon intérêt marqué pour un genre populaire comme l’horreur qui exacerbe la plus vieille et la plus forte émotion ressentie par l’homme, à savoir la peur (dixit Lovecraft). Si le jeu vidéo a pris beaucoup de place dans mes recherches, c’est bien parce qu’il reste une machine à faire penser, à faire agir et à faire éprouver. » Source  

– 2018, The World of Scary Video Games. A Study in Videoludic Horror, Londres, Bloomsbury.

– 2016, Silent Hill: Le moteur de la terreur, Paris, Questions Théoriques.

– avec Antonio Dominguez Leiva, Samuel Archibald (dirs), Z pour Zombies, Montréal, Presses universitaires de Montréal.


Interventions de Bernard Perron, du 21 au 24 janvier, Maison de l’Image, Strasbourg
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